ISO 26 000 : une norme " hors norme " ? Vers une conception mondiale de la responsabilité sociétale
Livre
Publié dans : Recherche en gestion
Date : 01/01/2011
Description : 1 vol (223 p.) ; couv. ill. coul., tabl., graph.
Type de monographie : Gestion
Langue du texte : français
Note de contenu : Présentation de l'éditeur :
" Est-il possible de construire une conception mondiale de la responsabilité sociétale des organisations ? Le défi est de taille : l'ISO, acteur majeur de la normalisation internationale, a-t-il la légitimité pour normaliser le champ des relations entre organisations et société, question éminemment politique ? Le processus d'élaboration, multinational (près de cent pays), multi-parties prenantes (450 experts représentant entreprises, gouvernements, salariés, consommateurs, ONG, chercheurs et consultants) a duré plus de cinq années. Il a permis de bâtir progressivement une vision de compromis de ce que doit être la responsabilité d'une entreprise ou d'une organisation non marchande. Par la nouveauté et la complexité de ce processus, par la construction multiculturelle du concept de responsabilité sociétale et par la question de son statut dans les formes de régulation, la Norme ISO 26 000 peut être qualifiée de " Norme hors norme ". Les auteurs de cet ouvrage, appartenant aux différents champs des sciences sociales : gestion, économie, sociologie, droit, science politique..., proposent aux acteurs, aux étudiants et aux chercheurs des analyses pour mieux comprendre les enjeux de la responsabilité sociétale des organisations et de sa normalisation dans une économie mondialisée. "
- Introduction
ISO 26 000 : UNE DÉFINITION SOCIALEMENT CONSTRUITE DE LA RESPONSABILITÉ SOCIALE
- ISO 26 000 : du projet à la norme
- ISO et la responsabilité sociale : construire une légitimité
- Premiers éléments de construction d'une définition multipartite de la responsabilité sociale
LÉGITIMITÉ ET CRÉDIBILITÉ DES LIGNES DIRECTRICES ISO 26 000
- La légitimité
- La crédibilité
ISO 26 000 : VERS UNE DÉMOCRATISATION DE LA PROCÉDURE ISO ?
- Un processus d'élaboration plus inclusif ?
- Une amélioration de l'égalité d'influence ?
ISO 26 000, NORME POLITIQUE ET COSMOPOLITE
- Cosmopolitisme et parties prenantes
- Les raisons d'une opposition
- La légitimité d'ISO
ISO 26 000 : DERRIÈRE LE CONSENSUS, LES TRACES DE REPRÉSENTATIONS MULTIPLES
- ISO 26 000 : UN PROCESSUS " MULTI-NATION " ET " MULTIPARTITE "
- Confrontations et hybridations de représentations
ISO 26 000 : UNE CONVENTION DE QUALITÉ OU CHRONIQUE D'UNE NORME " DANS LES NORMES "
- La convention de normalisation ISO
- Du COPOLCO au SAG : l'influence de la convention de normalisation ISO à l'origine d'ISO 26 000
- La mise en œuvre d'ISO 26 000 : le retour de la convention de normalisation ISO
LA DOUBLE DIMENSION PROCÉDURALE ET SUBSTANTIVE DE L'ISO 26 000
- Un processus multi-acteurs
- Un jeu d'actants en position de médiateurs
- Quelques questions clés de la négociation
- Le déploiement de l'ISO 26 000
LA NORME ISO 26 000 SUR LA RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DES ORGANISATIONS : OBSERVATIONS SUR UNE EXPÉRIENCE D'INTER-NORMATIVITÉ
- L'attraction du droit international dans l'univers de la normalisation
- L'extension virtuelle de l'empire du droit international par la norme ISO 26 000
ISO 26 000, QUELLE CONTRIBUTION À LA QUALITÉ SOCIÉTALE DES ENTREPRISES DANS UNE ÉCONOMIE DE MARCHÉ MONDIALISÉE ?
- L'efficacité normative d'une norme de qualité : une construction économique, juridique et politique
- Les vertus fédératrices de la normalisation ISO 26 000 : les conditions d'existence d'une norme
SOCIOLOGIE DE LA NORME ISO 26 000 : CONVAINCRE OU CONVENIR D'UNE CONCEPTION PARTAGÉE DE LA RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE ?
- Des sphères de rationalité pour convaincre de la pertinence d'une norme " hors norme "
- Les régimes d'engagement pour juger de l'application de la norme qui convient
LA NORME ISO 26 000 : UNE NORME-DÉFINITION QUI A LE STATUT D'UN COMPROMIS
- La forme de la norme ISO 26 000 : une norme-définition
- La matière de la norme ISO 26 000 : l'ISO est existentiellement impliquée et le texte final ne peut être qu'un compromis.